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Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours

Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours est le deuxième volet de la trilogie de Peter Jackson. Est-il aussi haletant que la Communauté de l'anneau ? L'intensité se maintient-elle, voire se décuple-t-elle ?

CINÉMA

9/11/20244 min read

Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours
Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours

Le Seigneur des anneaux

La semaine dernière, nous publiions notre premier article sur le premier volet de la trilogie adaptée sur grand écran par le gigantesque Peter Jackson ; aujourd'hui est venue l'heure d'évoquer le deuxième volet, de reprendre les aventures de Frodon et Sam, d'Aragorn, Legolas et Gimli. Quelles embuches attendent nos héros ? Réponse.

Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours

On se souvient que La communauté de l'anneau, étant le premier de la saga, mettait les choses en places, faisant la part belle à une longue mais nécessaire présentation des Hobbits, des personnages, des conflits à venir, des enjeux de chacun ; on se souvient aussi à quel point cette communauté, représentée par les leaders de chaque race, s'est fait un devoir de protéger l'anneau autour du cou de Frodon, et ce, pour la sauvegarde de la Terre du Milieu ; on se souvient, enfin, que l'action était présente, captivante, dévoilant déjà des phases mémorables qui, à coup sûr, jailliront dans les deux prochains films de Peter Jackson.

Maintenant que nous avons rappelé cela, nous devons le signaler de suite : Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours met les bouchées doubles dès le début de la projection, nous révélant la trajectoire d'un personnage que nous pensions, à raison, trop capital pour être sacrifié si rapidement. Avec cette nouvelle, notre curiosité est à vif directement, et de suite nous n'attendons qu'une chose : que ce personnage, retenu dans les tréfonds du néant, se redresse et retrouve son groupe pour continuer sa voie.

En parallèle, ce sont des marches à pied pour Aragorn, Legolas et Gilmir qui combattent les orques, continuent leur mission. L'humour entre les deux derniers est toujours aussi drôle et Gillmir fait incontestablement partie de ses personnages qui, même s'ils ne sont pas principaux, restent en notre mémoire en raison de leur singularité. Ses petites remarques, ses ronchonneries, ses taquineries apportent une lueur de de gaieté au trio qui, bien souvent, en a bien besoin. Du reste, c'est un guerrier, et quand il s'agit de soulever la hache, il ne rigole plus, et fracture des crânes.

Mais le plus palpitant dans ce deuxième opus, c'est la relation de plus en plus profonde et fraternelle entre Frodon et Sam. Le deuxième est prêt à tout pour épauler son Maitre, pour le sauver des dangers qui rôdent, pour lui donner à manger, un peu de Lembas et un peu d'eau pour qu'il ait suffisamment de force pour supporter son lourd fardeau. A cela maintenant s'ajoute la fameuse créature de Gollum. Torturé, schizophrène, criard, vilain, très vilain, il ne gagne pas la confiance de Sam, qui ne le sent pas, et qui veille au grain, craignant une entourloupe. On en connait donc plus sur Gollum, sur son passé, sur son état actuel, sur la séduction que l'anneau a engendrée sur lui. Cet apprentissage l'humanise un peu, même si, nous vous l'avouons, il nous reste très particulier. A son égard, tout comme Sam, nous sommes suspicieux.

Mais le moment le plus prodigieux du film, c'est incontestablement ces batailles qui surviennent dans le Gouffre de Helm, où dix milles orques assaillent ses remparts, défendus par des archers elfiques et le reste des hommes fidèles au Roi. Les légions sont noirs de guerriers, les scènes s'enchainent, les flèches perforent les corps, les arbalètes sifflent, les épées tintent, les armures se fêlent, les béliers fracturent les portes en bois. Aragorn, Legolas et Gilmir se battent vaillamment, et malgré cette intense bataille, les deux poursuivent leur compétition pour savoir qui, des deux, tuera le plus d'ennemis. Comment ne pas songer à la fin de celle-ci quand Gilmir fume sa pipe sur un cadavre et que Legolas lui signifie qu'il a tué quarante-deux ennemis au total que Gilmir lui répond, lui, qu'il en a tué quarante-trois, ce à quoi Legolas, pour, à défaut de le dépasser, l'égaliser du moins, tire une flèche sur le cadavre encore animé. Animé, vraiment ? Non. Comme Gilmir lui dit : "Il bougeait car ma hache était dans son système nerveux !" A cette réplique la caméra recule et dévoile, effectivement, la hache dans son crâne.

De même, comment ne pas évoquer le retour tant attendu, et pour coup lumineux, de ce personnage qui arrive en renfort, descendant de la colline telle la cavalerie bonapartiste ? et par extension, comment ne pas songer, dans un autre point de vue, celui des deux autres Hobbits, à l'assaut d'Isengard, férocement gardée par Saroumane ?

Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours, en bref

A la fin du Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau, nous nous hâtions déjà de connaitre la suite des événements, et le moins que l'on puisse dire, c'est que notre satiété s'est rassasiée tant tout, dans Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours, est fascinant : les plans environnementaux sont majestueux, avec notamment les monts enneigés, la forêt, les grottes ; les costumes sont toujours autant magnifiques ; les personnages sont attachants, profonds ; la narration est prenante, rythmée, faisant la part belle à l'action et à l'introspection ; et puis, encore une fois, les batailles sont absolument épiques, gigantesques, fantastiques. Maintenant que les clans se rallient et que Frodon avance, avec Sam et Gollum, vers la Montagne du Destin, nous pressentons un bouquet final tonitruant. Peter Jackson maintiendra-t-il cette promesse ? Son bouquet final sera-t-il sublime, inoubliable ? Frodon sauvera-t-il la Terre du Milieu ? Trois questions auxquelles nous répondrons la semaine prochaine. Rendez-vous est pris.

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