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Mad Max : Fury Road

Récemment est sorti le préquel, Furiosa : une saga Mad Max, et cela nous a donné envie de revoir Mad Max : Fury Road afin de vraiment lier les deux, et mieux juger la cohérence des deux histoires.

CINÉMA

8/14/20244 min read

Mad Max et Furiosa
Mad Max et Furiosa

Mad Max : Fury road, suite de Furiosa

A la fin de Furiosa, dont nous vous invitons à lire notre article, l'on comprend mieux le lien qui le rattache à Mad Max : Fury road, d'autant que le générique nous met l'eau à la bouche puisqu'il partage des images dudit film afin de rattacher le wagon, et nous inviter insidieusement à le revoir afin de nous constituer un avis des plus complets grâce aux explications sur le passé de Furiosa.

Mad Max : Fury road

Presque dix ans après, c'est le point qui nous frappe le mieux : la compréhension de ce Mad Max : Fury road est dorénavant complète. L'on se dit d'ailleurs, avec le recul, que l'on a, à l'époque, apprécié un film qui méritait son succés (nous y reviendrons), mais qui pouvait paraitre incohérent ou brouilleux par moment, tant l'histoire de Furiosa - compréhensible en l'état dans Fury road - était peu travaillée, elle dont, à part sauver les femmes de l'emprise d'Immortan Joe et de retrouver son Eden, n'avait que très peu de profondeur, et donc d'attache émotionnelle à offrir aux spectateurs. C'est désormais chose faite, oui, mais grâce à son préquel. Rétrospectivement, l'idéal aurait été de réaliser Furiosa : une saga Mad Max avant Mad Max : Fury road - mais ce n'est là qu'un détail tant le second a tout cassé sur son passage.

Souvenez-vous de ses nombreuses cascades, toutes plus spectaculaires les unes que les autres ; souvenez-vous aussi de ses explosions intempestives, de son rythme suffocant, sans aucun temps mort, avec une musique oppressante, rock'n'roll ; souvenez-vous surtout du charisme de Tom Hardy et de Charlize Theron dans la peau, justement, de Furiosa ; et alors, vous remémorant tout cela, souvenez-vous à quel point le film avait estomaqué les fans du septième art, lesquels sortaient de la salle choqués par ce qu'ils venaient de voir, l'impression d'être sous substance tant George Miller les avait dynamités. Bien. Vous remémorant tout cela, rentrons dans le vif du sujet.

Ce qui impressionne le plus dans ce Fury road, c'est le paysage grandeur nature. Filmé au cœur du désert australien, il offre un vaste terrain de jeu à George Miller, à Tom Hardy et Charlize Theron pour se courser, cascader, fusiller, exploser. Tout est démentiel dans Fury road, aussi bien les véhicules, déjantés, tunnés à mort, que les War Boys, suicidaires et combattifs ; et si à cela vous ajoutez des canons sciés, des lances explosives, des mitrailleuses, des mines, des motos, des camions à deux milles chevaux, de la nitro, vous comprenez que le résultat ne peut être qu'explosif. Et cela l'est tout le film. Quelques temps morts, à peine ce qu'il faut pour respirer, se remettre du combat précédent, de la balle logée dans la jambe ou du combat en corps-à-corps que voilà de nouvelles troupes qui arrivent, qui essaient d'arrêter ce camion conduit par une traitresse, Furiosa, et rempli des favorites, des poules pondeuses du leader de la Citadelle : Immortan Joe.

En plus des cascades réalisées sans trucages, et des effets spéciaux très peu présents, la deuxième chose qui marque, c'est la différence de charisme entre Charlize Theron et Anya Taylor-Joy. Bien sûr, la seconde n'a pas le même âge, de vingt-cinq au moins ; mais tout de même, quel choc en revoyant Mad Max : Fury road ! On a tendance à dire qu'Anya Taylor-Joy interprète d'abord avec ses yeux, et cela se voit grandement entre les deux films. La Furiosa de Charlize Theron est empruntée, dure, brisée par le chaos, la désolation, l'errance, le désespoir, et tout cela se lit sur son visage ; la Furiosa d'Anya Taylor-Joy, jeune encore, si elle dégage une froideur, ne partage rien sur le plan de la rigueur, de la dureté de ses émotions - elle reste lointaine, froide, seulement. Normal d'une certaine manière, car Furiosa, fictivement, s'adapte aux événements, se noircit à mesure que les trahisons et les pertes s'accumulent, jusqu'au moment où elle disjoncte complétement, aboutissant à la Furiosa que l'on connait dans Fury Road.

Mad Max : Fury road, du très lourd

On retrouve la patte dans Furiosa : une saga Mad Max, c'est-à-dire un rythme insoutenable, boosté à la nitro, des cascades impressionnantes, de l'action ciselée, ultra rythmée, des moteurs rugissants, des personnages qui sentent l'essence, la sueur, la poudre ; mais dans Mad Max : Fury road, en plus de multiplier par deux, voire trois, ces qualités, il faut y ajouter un décorum plus que naturel et des effets spéciaux quasi inexistants - chose qui, dans Furiosa, fait tache par moment, notamment dans la scène d'ouverture quand la toute petite Furiosa cueille une pêche, ou quand le nain sort de la citerne. Du reste, maintenant que l'on connait l'antériorité de Furiosa, et que l'on connait pleinement ses motivations, son passé, ses failles, la raison de son bras bionique, la raison de son échappée de la Citadelle avec les femmes d'Immortan Joe, l'on a toutes les raisons de réapprécier ce film à sa juste valeur, tant sur le plan scénaristique que filmique. Et nous, pour tout avouer, on a même envie de découvrir la trilogie avec Mel Gibson...

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