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Le Seigneur des anneaux : Le Retour du Roi

Le Seigneur des anneaux : Le Retour du Roi est le bouquet final de la trilogie réalisée par Peter Jackson. Dramatique, épique, sublime, mémorable sont les adjectifs qui le définissent.

CINÉMA

9/18/20245 min read

Aragorn dans Le Seigneur des anneaux : le Retour du Roi
Aragorn dans Le Seigneur des anneaux : le Retour du Roi

Le Seigneur des anneaux

La semaine dernière, nous publiions notre premier article sur le premier volet de la trilogie adaptée sur grand écran par le gigantesque Peter Jackson ; puis nous avons, ici, évoqué Les Deux Tours ; et aujourd'hui, pour clore cette trilogie, est venu le moment de parler du Seigneur des anneaux : le Retour du Roi, dans lequel Frodon, Sam et Gollum, Aragorn, Legolas et Gimli, épaulés par Gandalf le blanc, se réunissent pour entamer le combat final. Epique ?

Le Seigneur des anneaux : le Retour du Roi

C'est parti pour 4H20 de projection ! Oui oui, 4H20 ! Rien que ça ! A cette version longue déjà, nous savions que le point final de cette adaptation cinématographique de l'univers de J.R.R Tolkien serait grandiose - d'ailleurs le générique ne ment pas lui aussi, car quand à l'écran défile une pléiade de noms, c'est que le réalisateur a non seulement vu grand, mais produit du cinéma artisanal, à l'ancienne, utilisant la technologie, oui, mais pour sublimer cet artisanat.

Et la première des choses que l'on puisse dire, c'est que ce dernier en met plein les mirettes ! Le Seigneur des anneaux : le Retour du Roi est l'apothéose de la trilogie, celui dans lequel la tension accumulée au cours des deux premiers épisodes se concentre, prête à exploser ; celui dans lequel les pérégrinations des personnages, bien souvent victorieuses, se finissent pour leur permettre des alliances solides, quasi inespérées dans les deux premiers films ; celui enfin dans lequel Frodon connaitra, quoi qu'il advienne, son sort et celui de l'anneau, lui capable de détruire Sauron, son maléfice et ses armées, ainsi que de rétablir la paix dans la Terre du Milieu.

Puisque nous sommes sur Frodon, il est important de nous attentionner brièvement sur Gollum. Ce dernier ne fait que lui mettre des bâtons dans les roues, l'envoyer sur de mauvaises pistes, de lui mentir et de le manipuler, lui faisant croire qu'il est dans son camp, qu'il veut son bien, alors qu'en cachette il démontre tout le contraire. Sam voit tout, lui. Comme dans le deuxième opus, il alerte Frodon, son maitre, et pourtant celui-ci, malgré les épreuves traversées ensemble, ne l'écoute pas, préférant accorder sa confiance, sa confiance totale à Gollum qui ne cesse de piéger Sam afin que Frodon le renvoie. C'est un Gollum exécrable, désespérant, irritant qui se présente à nous, un Gollum profondément mauvais, vicieux, possédé, à la vue duquel nous n'avons eu qu'un vœu, qu'un vœu cher : qu'on en finisse avec ce démon.

Du reste, sans divulgâcher quoi que ce soit, il est tout aussi primordial, dans cet article, de déposer notre attention sur le cœur même de ce Le Seigneur des anneaux : le Retour du Roi : les batailles, et plus précisément la bataille finale. La concentration est maximale, la tension l'est tout autant ; les armées sont galvanisées, les soldats légions, les cavaliers se comptent en milliers, et en face d'eux, en face des bataillons guidées par nos héros, Aragorn, Legolas, Gandalf, Gimli ou encore Theoden, se massent des orques terrifiants, horribles, peu ragoutants, et dont les armes sont destructrices : catapultes, tours de siège, géants, éléphants gigantesques sur lesquels se tassent des archers, tout y est pour terrifier les forces du bien, pour les dissuader de mener le combat à son terme, pour les persuader d'avance de se soumettre face à la superpuissance du Mal. Or c'est avec détermination, avec beaucoup de cœur, en se dévouant corps et âme pour la survie de leur terre natale, pour la survie de leurs proches, de leurs familles, de leurs enfants, que les soldats du Bien se déchainent.

Au-delà de cette épicisme latent tout au long du film, Peter Jackson excelle dans les décors, et principalement dans la diversité de son univers. Bien sûr qu'il n'est pas de lui, qu'ils reprend l'imagination du maitre de la fantasy qu'est Tolkien, mais tout de même, par cela même que son film est long, il se donne le temps, se donne les moyens d'exhaustiver le bestiaire de son adaptation, et de faire voyager le téléspectateur simultanément à ses protagonistes. Avertissement toutefois : si vous êtes arachnophobe, vous aurez de grosses sueurs froides pendant au moins un quart d'heure. Du reste, nous ne le répéterons jamais assez, mais les effets spéciaux, pour une trilogie qui a plus de 20ans, sont monstrueux - monstrueusement beaux ! Oui, bien sûr que oui que sur certains plans, notamment sur celui où Legolas surfe sur la trompe d'un éléphant, on dénote un fond vert, mais, eh, de un, ce n'est pas dérangeant, en rien vulgaire, et, de deux, c'est quand même normal après deux décennies de constater, sur certains aspects, quelques rides. En revanche, c'est, pour les nouveaux films qui sortent, une marque de nonchalance, voire d'irrespect que de ne pas se donner les moyens d'égaler au moins ces effets spéciaux-là : avec la démocratisation technologique, nous acceptons difficilement l'idée qu'un producteur n'ait pas les moyens financiers pour au moins rendre les effets spéciaux sinon prodigieux, du moins immersifs. Aujourd'hui, la moindre série, notamment la dernière sur She Hulk - absolument mauvaise, ceci dit -, projette des fonds verts, osons le terme, dégueulasses. Evidemment, ce n'est pas un problème que connait Peter Jackson, passé maitre dans l'exercice du trucage.

Le Seigneur des anneaux : le Retour du Roi, en bref

A la fin du Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau, nous nous hâtions déjà de connaitre la suite des événements, et le moins que l'on puisse dire, c'est que notre satiété s'était rassasiée tant tout, dans Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours, est fascinant ; mais dans le dernier volet de la trilogie de Peter Jackson, intitulé Le Seigneur des anneaux : le Retour du Roi, c'est tout le travail du réalisateur qui est concentré en une seule projection, en un seul film pour produire un effet de submersion totale, étouffante, où chacune des actions des personnages nous prend à la gorge par crainte que ce soit sa dernière. Les plans environnementaux, les costumes, la musique, la narration sont toujours autant majestueux ; mais s'il y a bien un point sur lequel, comme attendu, Peter Jackson n'a guère badiné, c'est sur les batailles, absolument épiques, gigantesques, fantastiques. Nous l'avons dit, mais nous le répétons : c'est du grand art, du cinéma fait main, avec amour et passion, avec un grand respect de Peter Jackson envers le romancier J.R.R Tolkien. Alors oui il faut de la disponibilité, car si vous visualisez sa trilogie en version longue, comme cela a été notre cas, il faudra compter un peu près 11H devant l'écran, donc allez-y à votre rythme si c'est votre premier visionnage, ne vous pressez en rien, vous avez tout le mois ou toute l'année pour la découvrir pleinement, et apprécier - car nous vous assurons que vous ne le regretterez pas, et que Le Seigneur des anneaux restera en votre mémoire tant il est inoubliable.

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